Eric von Bunc... Bunk...Burkentruc... ERIC EST DANS LA PLACE !
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Eric von Bunc... Bunk...Burkentruc... ERIC EST DANS LA PLACE !
Un défi à ma taille ?
"Ease make me uneasy..."
Eric Von Bunckenmark
♦ Expérience RP ♦ Je RP depuis assez longtemps, ça doit faire facilement six-sept ans que je suis sur le circuit, un peu moins en ce qui concerne les forums H. Je pense que j'ai un niveau RP plutôt bon... Si la taille des posts est au diapason de sa qualité et si l'info vous tente, je fais environ une page Word par post en moyenne. En cas de grosse inspi je peux monter jusqu'à trois pages sans me faire péter de neurones. J'ai un style assez "mathématique", à mon grand damn, mais il paraît que ça rend bien ! Au-delà de ça, j'aime bien être brutal dans mes RP H, mais un peu de tendresse ne fait jamais mal, de temps à autres, je suppose. |
| ♦ Informations Personnage ♦ Age : 45 ans, semble 31 ans. Surnom : L'Exorciste Groupe : Vampire Sexe : Masculin. Ça se voit, si je puis dire. Études/profession : Nanti et Exorciste Signe distinctif : un corps couvert des marques de son passage par la case "orphelin dans les rues" Orientation sexuelle : bi-curieux Pouvoir : lire a dans les esprits troublés |
♦ Description de votre personnage ♦
Au commencement était le verbe… « C’est un garçon ! »
Pour Eric, la Genèse, c’était une mansarde poisseuse sous un comble de White Chapel, les pleurs de sa mère et les murmures de son père, les draps gris de poussières du lit et les bras d’une tante. Eric Von Bunckenmark est né Eric Lehnis, simple humain d’une famille pauvre de la Cité des Ombres… Un joli bébé, bien rond, aux beaux yeux bien bleus…
Malgré la pauvreté de la famille et la peur dans laquelle ils vivaient depuis qu’un des membres de leur famille avait terminé à la Place des Pourris, Eric grandit dans un certain bonheur, aimé de sa mère autant que de son père, chaque jour était fait de rire et des chants de sa génitrice… Oui, la quiétude était son quotidien, jusqu’à ce jour fatidique où tout bascula…
Ce n’était pas les vampires qui les avaient trouvés, non, c’était quelque chose de bien pire… Une meute de thérianthropes sauvages, même pas un clan, une simple meute de quatre loups géants en quête de viande prirent d’assaut l’immeuble. Inutile de préciser que ce fut un véritable carnage… Caché sous le plancher, le petit Eric, âgé de 10 ans, adorable bambins aux soyeux cheveux noirs, assista à chaque étape de la boucherie à travers un trou dans le bois… Il vit son père se défendre avec courage, protégeant sa mère de la rage des bêtes avec un simple coupe-papier. Brave, courageux, mais inutile. Son père, sa mère, sa tante qui l’avait mise au monde, sa famille entière et ses amis, et les enfants de ses amis, tous périrent, déchiqueter, dévorés par les créatures…
Lorsqu’au petit matin, traumatisé, le visage noyé de larmes, le petit Eric sortit de sous son plancher, il réalisa instantanément qu’il était désormais seul au monde… Que faire ? Rester dans ce lieu encore souillé de toutes parts par les abattis de tous ceux qu’il avait connu ? Impossible. Inenvisageable. Il n’avait d’autre choix que d’affronter le froid, dehors, avant que les forces de l’ordre ne viennent nettoyer l’endroit.
Il se vêtit aussi chaudement qu’il pu, emporta le coupe-papier aiguisé de son père, des vivres et quitta l’immeuble pour mener une vie de mendiant orphelin. Pendant cinq ans, il hanta les rues, son vêtement de plus en plus usé… Va-nu-pieds, affamé, assoiffé, privé de sommeil par le froid et la terreur, il tremblait dans la boue à chaque fois qu’il entendait un hurlement de loup ou des pas de bottes. Pendant cinq ans, il contempla la laideur du monde en contre-plongée, l’angle le plus hideux possible. Personne ne lui donna de pain. Il dû voler. Pour assurer sa survie, il dû même tuer. Quand on a faim, soif, froid, que l’on est seul au monde et sans recours, on tuerait pour une miche de pain. Et il le fit. A de nombreuses reprises. Sans une hésitation, sans un remord, car il en allait de sa vie.
Mais à 15 ans passés, un autre évènement marqua sa vie à jamais : Egaré non loin de Sesame Street, après qu’il eu, comme à son habitude, mendié des restes aux portes arrières des cabarets, le deuxième mal de la ville vint le frapper : après les métamorphes, les vampires… Il était jeune, d’apparence. Blond, les yeux rouges comme tous les autres, il devait manquer de goules, car il cherchait du sang. Et il vit le pauvre orphelin entrain de ronger du pain rassis… A qui manquerait-il, vraiment ? Alors sans hésitation, il fondit sur sa proie et la mordit au cou. Il se reput de son sang, décidé à le vider jusqu’à la mort. Alors que l’excitation du vampirisme lui montait à la tête, il ne vit pas dans son dos se faufiler la silhouette d’un rebelle qui le suivait depuis qu’il était descendu de Little Vegas… Une lame de sabre passée en travers du crâne interrompit son repas.
Eric reprit connaissance, l’influence du vampire s’étant levée de dessus son esprit. Il vit cet homme. Grand, barbu, pas très vieux, vêtu d’un trench-coat et d’un béret brun, une lame ensanglantée à la main et le cadavre du vampire au sol. Terrorisé, il déguerpit. L’autre le croyait mort et s’était déjà attelé à décapiter son vampire. Eric fut loin avant qu’il ai fini.
La fièvre le prit peu après, bien pire que toutes celles auxquelles il avait déjà survécu… Si le vampire voulait le tuer, il ne l’avait pas fait. Qu’allait-il advenir de lui ? Jamais a-t-on entendu parler d’un vampire qui s’était fait tuer en plein morsure, abattu en plein vol, si on veut. Après la fièvre, vint les engourdissements. IL avait de plus en plus froid, de plus en plus de mal à bouger… Il savait qu’il ne survivrait pas à cette épreuve. La vie d’Eric se terminait ici… Il n’en pouvait plus. En guise de dernier pied de nez à la vie dont il n’avait été que le martyr, il se transperça le cœur de son couteau et mourut, dans l’indifférence générale, destiné à pourrir dans la crasse d’une rue déserte.
Mais la Mort, ricanante au fond de son palais, ne semblait pas en avoir décidé ainsi. Il ressuscita dans la douleur. Son cœur pourtant transpercer se remit à battre. Prit d’une dernière pulsion de vie, il retira la dague de son corps cicatrisant, ses dents se mirent à tomber, une par une, puis à repousser, plus pointues qu’avant, transperçant ses gencives, le faisant hurler d’une souffrance qu’il n’avait encore jamais connu… Il les tâta du pouce. Ses dents étaient devenues plus pointues. Des dents de vampires… Il était devenu un vampire.
Il accueillit plutôt bien la nouvelle. Sa vie d’humain avait été merdique du début à la fin, peut-être que cela ira mieux en tant que vampire. Sa sensibilité au froid avait diminué, son besoin de nourriture idem, il était plus fort, plus rapide… Tout compte fait, cela l’aiderait plus qu’autre chose. Mais il allait avoir besoin de sang… Ce qui voulait dire tuer plus pour la survie… Cela ne lui posa pas de problème.
Il continua à vivre ainsi pendant deux ans… Sa vie était désormais un peu plus facile, même s’il vivait toujours dans la plus totale misère, au moins l’endurait-il plus aisément… Mais un jour, alors qu’il s’était infiltré à Little Vegas pour observer la vie de luxe de ses pairs, son oreille attentive attrapa une discussion… Un vampire et un humain, peut-être un noble, parlaient du dernier coup d’éclat de la famille Von Bunckenmark, qui avait totalement effacé une famille concurrente. Une idée pointa dans l’esprit acéré qui lui avait permis de rester vivant aussi longtemps…
Petite chose insignifiante et inoffensive, personne ne fit attention à lui… A la faveur de la nuit, il escalada la haute muraille du Caste Von Bunckenmark, puis escalade encore le château lui-même. Ses phalanges le faisaient souffrir, ses genoux lui arrachaient des couinements de douleur, son dos était glacé par les vents et la sueur, mais rien n’arrêta son ascension, car tout ce qu’il avait devant les yeux, c’était la fenêtre de la chambre du Drakul… Il l’avait déjà vu s’y pencher et savait où se rendre.
Il s’infiltra par la fenêtre, dans le dos du Drakul, travaillant à sa table. Il le flaira instantanément. Il se leva, très calme, et vint à lui. « Qui es-tu ? » Demanda le Drakul au petit Eric, à la fois terrorisé, épuisé et frigorifié, mais qui ne baissait pas pour autant les yeux, fixant ses prunelles restées bleues dans les braises ardentes profondément enfoncées dans les orbites du grand Vampire. « Je suis un fils de la famille que vous venez d’exterminer. Prenez-moi comme fils de la famille Von Bunckenmark, ou j’apporterai la preuve de votre coup » répondit-il. Evidemment, le Drakul sut immédiatement qu’il mentait. Mais il sourit. Qu’était-ce qui lui plaisait tant chez ce jeune homme ? Etait-ce ces yeux d’une couleur étrange pour un mort ? L’ambition dévorante qu’il y lisait ? Sa résolution ? Son culot, son audace suicidaire qui aurait pu lui valoir mort, tant il était vrai qu’il aurait pu se faire tuer sur le coup ?
Quoi qu’il en soit, sa requête fut acceptée. A compter de ce jour, Elias Lehnis l’orphelin devint Elias Von Bunckenmark, fils du Drakul. Il devait alors cacher son origine, et cacher le fait qu’il ne disposait pas de la moitié des pouvoirs de ces nouveaux pairs… Il n’était rien de plus, dans les faits, qu’une goule, bien que son vampirique métamorphoseur semblait lui avoir légué son pouvoir.
Inutile de préciser que sa vie changea du tout au tout. Il devint propre. Il fut repus, sa soif fut étanchée, il menait la vie de grande pompe qui sied à son rang. Très vite, le Drakul prit Eric en affection, bien plus que ses propres descendant, causant une tension certaine entre eux et lui.
Au fil des années, la carcasse rabougrie et maladive d’Eric reprit forme humaine. Au prix de beaucoup d’efforts, il reçut une éducation, se mit à faire du sport, grandit, apprit la vie, la vraie, devint beau, somptueux même, derrière l’ample crinière de jais qu’il tenait à garder naturelle. Mais jamais il n’oublia ce qu’il avait appris dans la rue : la vie est un combat, et le coupe-papier de son père, dont il avait fait changer la lame pour une lame d’argent, le lui rappelait quotidiennement. Ses nouveaux frères et sœurs l’enviaient, jalousaient l’amour que le Drakul lui vouait, ce qui e s’arrangea pas lorsqu’il le nomma officiellement comme héritier. La tension fut plus palpable que jamais…
Durant ce temps, Eric convoitait la tête des Exorcistes. Vouant une haine féroce aux métamorphes qui les premiers avaient ruiné son existence, il se passionna pour les vieilles légendes de loup-garou et, naturellement, pour l’escrime et l’occultisme, à un tel point que d’autres jeunes vampires venaient demander ses services de liseur de cartes, ce qui le fit bien rire… Et il parvint à ses fins, comme toujours. Par la force de sa résolution, il devint Premier Exorciste en évinçant l’actuel, et commença à exercer son rôle avec l’attitude d’un grand veneur chassant les loups hors du royaume.
Mais derrière tout cela, Eric s’ennuie… Depuis qu’il est devenu Eric Von Bunckenmark, tout est trop facile. Son seul nom lui obtient toutes les femmes, tous les privilèges, tous les amis, la dureté excitante de sa vie précédente lui manque, en un sens… Il recherche un défi. C’est peut-être pour ça qu’il s’acharne à aller partout, n’importe où, sans protection, même au cœur des territoires métamorphes ou rebelles. Il attend que la vie lui oppose de nouveau une résistance, il s’ennuie terriblement, il est frustré, agacé derrière sa grande façade de prince en contrôle… Il sent qu’il va exploser…
Pour Eric, la Genèse, c’était une mansarde poisseuse sous un comble de White Chapel, les pleurs de sa mère et les murmures de son père, les draps gris de poussières du lit et les bras d’une tante. Eric Von Bunckenmark est né Eric Lehnis, simple humain d’une famille pauvre de la Cité des Ombres… Un joli bébé, bien rond, aux beaux yeux bien bleus…
Malgré la pauvreté de la famille et la peur dans laquelle ils vivaient depuis qu’un des membres de leur famille avait terminé à la Place des Pourris, Eric grandit dans un certain bonheur, aimé de sa mère autant que de son père, chaque jour était fait de rire et des chants de sa génitrice… Oui, la quiétude était son quotidien, jusqu’à ce jour fatidique où tout bascula…
Ce n’était pas les vampires qui les avaient trouvés, non, c’était quelque chose de bien pire… Une meute de thérianthropes sauvages, même pas un clan, une simple meute de quatre loups géants en quête de viande prirent d’assaut l’immeuble. Inutile de préciser que ce fut un véritable carnage… Caché sous le plancher, le petit Eric, âgé de 10 ans, adorable bambins aux soyeux cheveux noirs, assista à chaque étape de la boucherie à travers un trou dans le bois… Il vit son père se défendre avec courage, protégeant sa mère de la rage des bêtes avec un simple coupe-papier. Brave, courageux, mais inutile. Son père, sa mère, sa tante qui l’avait mise au monde, sa famille entière et ses amis, et les enfants de ses amis, tous périrent, déchiqueter, dévorés par les créatures…
Lorsqu’au petit matin, traumatisé, le visage noyé de larmes, le petit Eric sortit de sous son plancher, il réalisa instantanément qu’il était désormais seul au monde… Que faire ? Rester dans ce lieu encore souillé de toutes parts par les abattis de tous ceux qu’il avait connu ? Impossible. Inenvisageable. Il n’avait d’autre choix que d’affronter le froid, dehors, avant que les forces de l’ordre ne viennent nettoyer l’endroit.
Il se vêtit aussi chaudement qu’il pu, emporta le coupe-papier aiguisé de son père, des vivres et quitta l’immeuble pour mener une vie de mendiant orphelin. Pendant cinq ans, il hanta les rues, son vêtement de plus en plus usé… Va-nu-pieds, affamé, assoiffé, privé de sommeil par le froid et la terreur, il tremblait dans la boue à chaque fois qu’il entendait un hurlement de loup ou des pas de bottes. Pendant cinq ans, il contempla la laideur du monde en contre-plongée, l’angle le plus hideux possible. Personne ne lui donna de pain. Il dû voler. Pour assurer sa survie, il dû même tuer. Quand on a faim, soif, froid, que l’on est seul au monde et sans recours, on tuerait pour une miche de pain. Et il le fit. A de nombreuses reprises. Sans une hésitation, sans un remord, car il en allait de sa vie.
Mais à 15 ans passés, un autre évènement marqua sa vie à jamais : Egaré non loin de Sesame Street, après qu’il eu, comme à son habitude, mendié des restes aux portes arrières des cabarets, le deuxième mal de la ville vint le frapper : après les métamorphes, les vampires… Il était jeune, d’apparence. Blond, les yeux rouges comme tous les autres, il devait manquer de goules, car il cherchait du sang. Et il vit le pauvre orphelin entrain de ronger du pain rassis… A qui manquerait-il, vraiment ? Alors sans hésitation, il fondit sur sa proie et la mordit au cou. Il se reput de son sang, décidé à le vider jusqu’à la mort. Alors que l’excitation du vampirisme lui montait à la tête, il ne vit pas dans son dos se faufiler la silhouette d’un rebelle qui le suivait depuis qu’il était descendu de Little Vegas… Une lame de sabre passée en travers du crâne interrompit son repas.
Eric reprit connaissance, l’influence du vampire s’étant levée de dessus son esprit. Il vit cet homme. Grand, barbu, pas très vieux, vêtu d’un trench-coat et d’un béret brun, une lame ensanglantée à la main et le cadavre du vampire au sol. Terrorisé, il déguerpit. L’autre le croyait mort et s’était déjà attelé à décapiter son vampire. Eric fut loin avant qu’il ai fini.
La fièvre le prit peu après, bien pire que toutes celles auxquelles il avait déjà survécu… Si le vampire voulait le tuer, il ne l’avait pas fait. Qu’allait-il advenir de lui ? Jamais a-t-on entendu parler d’un vampire qui s’était fait tuer en plein morsure, abattu en plein vol, si on veut. Après la fièvre, vint les engourdissements. IL avait de plus en plus froid, de plus en plus de mal à bouger… Il savait qu’il ne survivrait pas à cette épreuve. La vie d’Eric se terminait ici… Il n’en pouvait plus. En guise de dernier pied de nez à la vie dont il n’avait été que le martyr, il se transperça le cœur de son couteau et mourut, dans l’indifférence générale, destiné à pourrir dans la crasse d’une rue déserte.
Mais la Mort, ricanante au fond de son palais, ne semblait pas en avoir décidé ainsi. Il ressuscita dans la douleur. Son cœur pourtant transpercer se remit à battre. Prit d’une dernière pulsion de vie, il retira la dague de son corps cicatrisant, ses dents se mirent à tomber, une par une, puis à repousser, plus pointues qu’avant, transperçant ses gencives, le faisant hurler d’une souffrance qu’il n’avait encore jamais connu… Il les tâta du pouce. Ses dents étaient devenues plus pointues. Des dents de vampires… Il était devenu un vampire.
Il accueillit plutôt bien la nouvelle. Sa vie d’humain avait été merdique du début à la fin, peut-être que cela ira mieux en tant que vampire. Sa sensibilité au froid avait diminué, son besoin de nourriture idem, il était plus fort, plus rapide… Tout compte fait, cela l’aiderait plus qu’autre chose. Mais il allait avoir besoin de sang… Ce qui voulait dire tuer plus pour la survie… Cela ne lui posa pas de problème.
Il continua à vivre ainsi pendant deux ans… Sa vie était désormais un peu plus facile, même s’il vivait toujours dans la plus totale misère, au moins l’endurait-il plus aisément… Mais un jour, alors qu’il s’était infiltré à Little Vegas pour observer la vie de luxe de ses pairs, son oreille attentive attrapa une discussion… Un vampire et un humain, peut-être un noble, parlaient du dernier coup d’éclat de la famille Von Bunckenmark, qui avait totalement effacé une famille concurrente. Une idée pointa dans l’esprit acéré qui lui avait permis de rester vivant aussi longtemps…
Petite chose insignifiante et inoffensive, personne ne fit attention à lui… A la faveur de la nuit, il escalada la haute muraille du Caste Von Bunckenmark, puis escalade encore le château lui-même. Ses phalanges le faisaient souffrir, ses genoux lui arrachaient des couinements de douleur, son dos était glacé par les vents et la sueur, mais rien n’arrêta son ascension, car tout ce qu’il avait devant les yeux, c’était la fenêtre de la chambre du Drakul… Il l’avait déjà vu s’y pencher et savait où se rendre.
Il s’infiltra par la fenêtre, dans le dos du Drakul, travaillant à sa table. Il le flaira instantanément. Il se leva, très calme, et vint à lui. « Qui es-tu ? » Demanda le Drakul au petit Eric, à la fois terrorisé, épuisé et frigorifié, mais qui ne baissait pas pour autant les yeux, fixant ses prunelles restées bleues dans les braises ardentes profondément enfoncées dans les orbites du grand Vampire. « Je suis un fils de la famille que vous venez d’exterminer. Prenez-moi comme fils de la famille Von Bunckenmark, ou j’apporterai la preuve de votre coup » répondit-il. Evidemment, le Drakul sut immédiatement qu’il mentait. Mais il sourit. Qu’était-ce qui lui plaisait tant chez ce jeune homme ? Etait-ce ces yeux d’une couleur étrange pour un mort ? L’ambition dévorante qu’il y lisait ? Sa résolution ? Son culot, son audace suicidaire qui aurait pu lui valoir mort, tant il était vrai qu’il aurait pu se faire tuer sur le coup ?
Quoi qu’il en soit, sa requête fut acceptée. A compter de ce jour, Elias Lehnis l’orphelin devint Elias Von Bunckenmark, fils du Drakul. Il devait alors cacher son origine, et cacher le fait qu’il ne disposait pas de la moitié des pouvoirs de ces nouveaux pairs… Il n’était rien de plus, dans les faits, qu’une goule, bien que son vampirique métamorphoseur semblait lui avoir légué son pouvoir.
Inutile de préciser que sa vie changea du tout au tout. Il devint propre. Il fut repus, sa soif fut étanchée, il menait la vie de grande pompe qui sied à son rang. Très vite, le Drakul prit Eric en affection, bien plus que ses propres descendant, causant une tension certaine entre eux et lui.
Au fil des années, la carcasse rabougrie et maladive d’Eric reprit forme humaine. Au prix de beaucoup d’efforts, il reçut une éducation, se mit à faire du sport, grandit, apprit la vie, la vraie, devint beau, somptueux même, derrière l’ample crinière de jais qu’il tenait à garder naturelle. Mais jamais il n’oublia ce qu’il avait appris dans la rue : la vie est un combat, et le coupe-papier de son père, dont il avait fait changer la lame pour une lame d’argent, le lui rappelait quotidiennement. Ses nouveaux frères et sœurs l’enviaient, jalousaient l’amour que le Drakul lui vouait, ce qui e s’arrangea pas lorsqu’il le nomma officiellement comme héritier. La tension fut plus palpable que jamais…
Durant ce temps, Eric convoitait la tête des Exorcistes. Vouant une haine féroce aux métamorphes qui les premiers avaient ruiné son existence, il se passionna pour les vieilles légendes de loup-garou et, naturellement, pour l’escrime et l’occultisme, à un tel point que d’autres jeunes vampires venaient demander ses services de liseur de cartes, ce qui le fit bien rire… Et il parvint à ses fins, comme toujours. Par la force de sa résolution, il devint Premier Exorciste en évinçant l’actuel, et commença à exercer son rôle avec l’attitude d’un grand veneur chassant les loups hors du royaume.
Mais derrière tout cela, Eric s’ennuie… Depuis qu’il est devenu Eric Von Bunckenmark, tout est trop facile. Son seul nom lui obtient toutes les femmes, tous les privilèges, tous les amis, la dureté excitante de sa vie précédente lui manque, en un sens… Il recherche un défi. C’est peut-être pour ça qu’il s’acharne à aller partout, n’importe où, sans protection, même au cœur des territoires métamorphes ou rebelles. Il attend que la vie lui oppose de nouveau une résistance, il s’ennuie terriblement, il est frustré, agacé derrière sa grande façade de prince en contrôle… Il sent qu’il va exploser…
Fiche par Arrogant Mischief sur Epicode, retouchée par Eric Von Bunckenmark
Dernière édition par Eric Von Bunckenmark le Sam 29 Nov - 3:02, édité 1 fois
- Eric Von Bunckenmark
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Re: Eric von Bunc... Bunk...Burkentruc... ERIC EST DANS LA PLACE !
Bon, ben validé quoi 8D
- La Mort
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