I tape their eyes shut so they stay in the dark forever. Like me. [Terminée !]

♦ KILL ME, I'AM MONSTER♦

Erise.. Erise. Tu es un tout, aussi bien charmante que peste... Sans te soucier de ce qui pourrait advenir de ton corps, tu prends la vie comme un jeu, où seul les plus malins peuvent s'en tirer. Folle ? Non, le fou, c'est celui qui te crois. Vous pouvez retourner cette question dans tout les sens ; “À quoi pense Erise ?” La réponse sera toujours la même. “Pensez-vous vraiment vouloir savoir ?”
Les émotions ? Quelques points doivent être mis à clair. Oui, bien sûr que tu peux ressentir, comme n'importe qui. Mais certaines sensations te restent encore inconnues. Amour ? C'est pas que tu ne veux pas aimer ; tu ne sais pas aimer. La seule personne à qui tu portes réellement de l'affection, c'est toi-même. Amitié ? Pas d'amis, jamais. Antipathie ? Il ne faut, Ô grand jamais n'avoir d'ennemis.

L'apprivoiser, vous dites ? Bien sur qu'elle doit l'être, comme une chienne au bout d'une chaîne. “Je préférerais encore m'étouffer !” Le problème prend des courbes embarrassantes. Que croyez vous comprendre à son mental ? Rien. Plus vous êtes joyeux, plus sa frustration grandie. Vous devez tous ramper à ses pieds. L'heure n'est plus de fuir, mais d'attendre la sentence.

Dans son cœur comme dans sa tête, vos existences n'ont aucune valeur. Voire dérisoires.  La démence ne se soigne pas, elle détruit son hôte à petit feu.

Folie qui l'emportera bien vite. "Je n'ai besoin de personne !" Un bien gros mensonge. Tu as besoin de quelqu'un. De quelqu'un qui sache te maîtriser. Superbe sourire, visage d'ange, ne vous fiez pas à son apparence, c'est une terreur ! Tu n'as aucun honneur, aucune loyauté, tu te contente seulement de faire bonne figure quand il le faut. Il suffit qu'un de tes "compagnons" d'infortune fasse un faux pas pour que tu sois la première à te retrancher. D'ailleurs, en parlant de ça, la demoiselle rejette ses fautes sur ses "camarades." Oh, non, avec ton visage doux, personne n'ose te blâmer.
Erreur, tu n'es une simple erreur.

Gracieuse, discrète et sensuelle lorsqu'il le faut, mais une fois que ces nobles personnages partent, tu deviens méprisante envers et contre tout. Des points faibles ? Nous en avons tous ! Toi.. Tu n'as pas peur de la torture physique. Tu crains seulement les tourments que peuvent t'infliger les paroles.
Personne n'a encore osé te sortir de ta folie, il n'est pas trop tard pour essayer...


Un sourire à damner un saint, des émeraudes en guise d'yeux, une chevelure blonde presque dénuée de couleur.. On pourrait penser qu'il s'agit d'une poupée en porcelaine. Détrompez-vous. Elle a beau avoir un physique attrayant, elle n'en reste pas moins garce.
Grande, la taille élancée, tu dois atteindre sans grand mal le mètre soixante dix. De belles hanches pour ouvrir le bal, et des jambes fines pour boucler le tout.

Ta peau, douce, laiteuse et qui supporte, malgré toi, mal le soleil. Accompagnée d'une chevelure blonde bien disciplinée qui te tombent jusqu'aux reins. Ton visage.. Ah, l'une de tes meilleures armes. Un minois qui ne manque pas d'exprimer chacune de ses expressions.. Oh, non, pardon. Grave erreur. Chacune des émotions que son interlocuteur veut voir. Toujours de belles paroles, de beaux sourires, mais vous.. Oui, vous. Vous êtes répugnant, elle vous méprise. Son allure gracile vous en met plein dans la vue, vous ne vous doutez de rien, vous ne percevez rien. Les gens sont aveugles, et tant mieux, ça fait ton affaire.

Il est si simple de berner les gens avec l'apparence physique. Ils s'arrêtent un instant, regardent et une fois le choix fait, prennent le plus beau lot. Toi ? Pourquoi tu es toujours là ? Parce que tu sais te fondre dans la masse. Appartenir à une personne cruelle ne te tente pas. C'est vrai, tu n'as pas réellement le choix, mais lorsque l'ont peut éviter les personnes indésirables, on le fait.  Revenons-en à ton corps.

Tu inspire à la luxure, et par conséquent, ton corps aussi. Ta souplesse prend des proportions étonnantes, tu n'as aucun mal à te tordre en deux.
La perfection cache toujours les pires tyrans.


Enfance difficile ? Vous rigolez j'espère ! Son entourage a toujours fait tout son possible pour la rendre heureuse ! Mais Erise... Elle ne se contentait jamais du minimum, il lui fallait toujours plus.
Déjà, enfant, tu savais que tu allais accomplir de grandes choses, oui, car quoiqu'il advienne, le monde entier aboutit à toi. Tu n'as jamais daigné d'accorder une pensée à tes géniteurs, ils t'ont conçus, voila tout. Il t'es même odieux de penser que dans un bref moment, ils t'ont aimé.

Envie de plaire et de marcher constamment le nez en l'air, tu attiras rapidement l'attention. Il te fallut reprendre profil bas un bon moment avant de pouvoir repointer le bout de ton nez. Toi, petite chose arrogante, il n'y a rien ni personne qui oserait troubler ton bonheur.

Quatorze ans ; la période la plus glorieuse de ta vie. Avec ton sourire, tu peux faire faire ce qu'il te plait, et cela à n'importe qui -Du moins, ceux qui se trouvent dans ton entourage.- Les pires fautes sont rejetées sur les dingues qui osent te croire. Tu es intelligente, mignonne, tu le sais et t'en sers. Les années défilèrent, femmes, hommes, ils y passèrent tous sans exception, à tes pieds tels des chiens en manque d'affection. Tu les tiens bien en laisse, ils savent déjà que pour s'échapper il est trop tard, tu as une trop grande influence sur leurs misérables vies

Le pouvoir ? Oui, tu aimes ça. C'est la seule chose que tu aspires à faire, et avec plaisir. Mais ton rang ne te le permet pas, tu n’accéderas jamais à un poste, jamais tu n'auras de droits.
What you need is just a little discipline.

Un sourire, un simple rehaussement de tes commissures suffit à en faire flancher plus d'uns. Oh Dieu, ce sourire, celui qui ne quitte jamais tes lèvres rosées. Celui là même qui prend plaisir à camoufler ta cruauté en compassion. Oh, non, tu n'es pas parfaite pour n'importe qui. Certains aiment Erise, d'autre n'aiment pas. Il serait plus prudent pour vous de ne pas l'idolâtrer. C'est si délectable pour elle de voir que vous lui portez tellement d'attention alors qu'elle daigne à peine de vous voir. Elle a toujours ce qu'elle veut tôt ou tard, et elle n'a pas l'intention que cela change.

Maintenant. Tu es là. Et depuis si longtemps. L'Orphelinat est devenu ton territoire. Tu connais chacun des recoins -ce qui est une bonne chose pour se cacher des visites..-, aucune autre goule n'a cette même connaissance. Tu n'attends personne, ta place est ici. Partir à la conquête d'encore plus gros ? Non ! Trop de travail a déjà été accompli ici pour que tu puisses tout laisser derrière toi..
Sors de là. Pars d'ici.

Fiche par Arrogant Mischief sur Epicode, retouchée par Eric Von Bunckenmark